2021-

La partie connue / The known part of it (2022- 2023)

Just a part of it (2021-2022)

Emergence (2022)



2017-2020

Transfer (2019-2020)

Les diptyques "Transfer" présentent chacun une construction suspendue entre deux supports ; tordue, décalée et dont les pièces semblent se déplacer de plus en plus l'une par rapport à l'autre. La compréhension spatiale des constructions est complexe et déroutante.

Cube (2019)

Les compositions "Cube (Blue in Green)" (automne-hiver 2019) semblent très banales, car elles montrent un cube en perspective. Il est placé de façon classique et dans un format classique. Seules les deux zones du "fond" bleu et vert semblent un peu "atonales".
En y regardant de plus près, des questions se posent: la perspective est-elle vraiment correcte? Pourquoi des supports non spatiaux pour porter cet objet? Ou est-ce que le cube émerge-t-il d'un rectangle, d'un plan d'étage? Ce qui se passe dans le cube lui-même est surprenant : vous pouvez voir des structures internes qui contredisent la logique spatiale du cube. Et pourquoi dans la deuxième composition le cube est-il sur le bord comme si une partie de l'image manquait?

In-between (2018-2019)

Les œuvres "In-Between" (de l'été 2018 à l'automne 2019) semblent à première vue bicolores et sous l'influence de l'abstraction géométrique: des rubans bleus sur un fond gris argenté. En regardant de plus près, une structure interne complexe devient visible et domine toute la zone de l'image. Les rubans sur le bord semblent être juste des couvertures qui marquent un cadre.
On soupçonne qu'il s'agit de compositions extrêmement décentrées, d'une image du bord d'une œuvre ou d'un espace. "L'objet" est refusé aux spectateurs. Les éléments bleus sont-ils des fragments de l'objet réel (devant ou derrière)? Pourquoi l'image ne montre-t-elle que la zone entre les objets? Qu'est-ce qui se passe dans cet espace? Les formes complexes qui remplissent l’image réelle ne semblent pas dénuées de sens. Après quelles considérations ont-ils été arrangés et conçus? Les thèmes de ces œuvres représentent, d’une part, l’abandon radical de l’objet traditionnel présenté et, d’autre part, des réflexions sur les caractéristiques des images les plus répandues d’aujourd’hui: les images numériques composées de pixels. Ce qui reste ici, là où «l’objet» n’est pas, n’est que la structure du fond de l’image.

Les structures de pixels sont ordonnées, géométriques, mathématiques, cordées, régulières, stériles. Dans le film, les différences de sentiments déclenchées par le spectateur d'images numériques et de films photochimiques sont très grandes: l'image analogique vivante, animée, chaleureuse et excitante est confrontée à une image numérique froide, stérile et sans vie, qui est une sorte de lieu d'imagerie hostile, dans lequel chacune des 24 images du film a une structure identique et rationnelle.

Ici, ce lieu méprise entre les « sujets » devient un lieu où les émotions, où la créativité est possible, où l’art et la vie peuvent avoir lieu. Malgré tout.

Empilement (2018-2019)

Les peintures «Empilement» sont asymétriques, les compositions semblent avoir été déplacées du centre au bord de l'image. Elles montrent une pile d'objets géométriques. À y regarder de plus près, on constate des incohérences dans la compréhension spatiale. Plus on regarde les images et voit les objets, plus il y a de relations, plus les "pièges visuels" deviennent visibles. La pile semble s'effondrer d'une manière ou d'une autre, se briser, se dissoudre dans la surface.
La moitié la plus large de la composition est en bleu monochrome, mais en y regardant de plus près, on trouve également des subtilités et des structures. Et l'influence de l'éclairage libère toujours de nouveaux aspects.

Preparing Knots (2019)

Items of Value (2018)

Une sorte de sculpture posée sur un socle semble dominer chaque peinture de cette série. Mais il y a contradiction entre les indices d'un volume en perspective et le traitement de l’objet en une structure interne qui semble avoir oublié qu'elle fait parti d'un objet tridimensionel exposé. Une large barre noire, grasse et épaisse aplanie tout semblent de volume.
L'objet sur son socle flotte dans l'espace sans repère. Seul une faible attache cherche à saisir un appuie comme la vrille d'une liane.
L'objet de Valeur n'est pas un objet reproduit par une peinture illustrative qui s'accroche à ses fonctions du passé. L'objet de valeur n'est pas cet objet exhibé. Tout est illusion. La seule réalité est l'objet peinture.

Divergences (2018)

Réalisées entre octobre 2017 et mars 2018, les peintures "Divergences" sont un jeu avec l'espace et les perspectives. Plus le spectateur regarde ces peintures, plus ces conceptions étranges de l'espace paraîtront dérangeantes.

Anywhere Else (2017-2018)

La composition "Anywhere Else" a besoin de temps pour être contemplée. Une forme qui ne rappelle rien, mais semble prétendre ne pas vouloir être abstraite, domine la composition équilibrée. Elle semble hésiter entre se tenir debout et être suspendue.
Son environnement n'est pas clairement définissable: est-ce un espace ou une surface richement structurée? La forme centrale a plusieurs niveaux, une construction en filigrane de formes géométriques intérieures d'abord. Cependant, ceux-ci sont partiellement recouvertes par des formes plus grandes qui peuvent ressembler à des formes architecturales. Le résultat est un jeu de perception entre l'avant et l'arrière, entre la forme centrale et l'environnement. Où sommes-nous? Quelle est le lieu de l'image?

Trouvailles (2017)

Les œuvres "Trouvailles" ont été réalisées entre octobre et décembre 2017. Ce sont des réflexions sur les concepts de fouilles archéologiques. Les œuvres semblent être trois approches ou trois vues différentes d'un concept d'excavation. En y regardant de plus près, on indentifie des couches et des structures.



2014-2017

Unfold (2017)

Le grand diptyque « Unfold » a été créé au printemps et au début de l'été 2017 à Paris. Il montre une construction abstraite - il pourrait aussi s'agir d'une boîte en carton déplié. Quelques détails bizarres mettent en cause notre compréhension logique de l'espace et de la perspective. Notre regard est alors en train de changer.

Expansions (2017)

Les miniatures bichromes « Expansions » ont été créés en mai et juin 2017 à partir de vues topographiques imaginaires. Les perspectives des champs semble se déplier, et elles sont pressées sur la surface et déformées. L'homme crée des rectangles et des chemins partout. Der cette transposition résultent des constructions mystérieuses.

Contain (2016-2017)

Distorsion (2016)

Ces deux peintures de format moyen datent de 2016 et ont été réalisées à Paris. Elles présentent une composition orientée verticalement. Mais en regardant de plus près on observe un alignement et une orientation vers la diagonale. Des angles tordus se plient dans une même direction. On constate alors une tension qui provoque une déformation croissante. Ces peintures pourrait être inspirées par des modélisations de la physique...ou simplement par des voitures accidentées.

Old and new Houses (2016)

"Old and New Houses" est une peinture de format moyen réalisé en 2016. C'est une peinture à l'huile, aux couleurs métalliques industrielles et avec du sable de quartz. L'observateur attentif distinguera deux compositions, chacune avec une orientation différente, deux compositions, qui se chevauchent et se combinent à certains endroits. Le concept d'image provient de l'archéologie. Les compositions sont des plans de sol. Lors de l'excavation des sites historiques des chercheurs découvrent parfois ces superpositions de plans de maison de différentes époques. Entre deux occupations l'orientation et l'organisation d'un ville a changé, cependant, il arrive que certains points distinctifs sont restés durant plusieurs périodes. Une ville évolue et change constamment et est peu à peu - rarement beaucoup, sauf après des catastrophes majeures - adapté aux besoins changeants.
La peinture "Old and New Houses" comprend également un changement de perspective: les deux dispositions sont intégrées dans une forme moderne de façade. La compréhension de l'espace mute de l'horizontale à la verticale.

Cariatides (2016-2017)

La série « Cariatides » examine des icônes classiques de l'antiquité grecque et les traduit dans une esthétique actuelle. Les peintures semblent abstraites et conceptuelles, mais avec un regard prolongé une figure devient lisible. Le tableau #01 date de 2016, le tableau #02 a été réalisée en juiillet 2017.
Dédicaces : dédiés à Philomène

Mercator II Explorers (2015-2016)

La poursuite du développement de la série de peintures "Mercator" donne une importance croissante des routes d'explorateurs de l'Arctique. Des fragments d'itinéraires ont été sélectionnés et dominent ces compositions. Des routes historiques d'explorateurs comme Nansen, Long, Peary, Hill, Franklin, mais aussi de Cook, Bering, ont servi comme matrice.

Mercator I (2014-2015)

La série «Mercator» date de 2014-2015 et a été créée à Paris.
Ce sont des peintures bi-colores, conceptuelles. Leur contraste relativement faible nécessite un regard attentif et prolongé. Ces peintures évoluent selon l'éclairage et des couches sous-jacentes deviennent visibles. Une construction métallique fragile, inclinée et en léger déséquilibre domine ces compositions.
Ces œuvres sont inspirées de conceptions cartographiques, de systèmes de mesure et de la perception de l'espace.

Mercator Miniatures (2014)

Ces petits formats carrés (20x20cm) ont émergé en même temps les grandes toiles de la série Mercator I.

Convergence (2014)

« Convergence » sont des petits formats carrés. Une forme angulaire semble subir une déformation. L'orientation des lignes est dynamique et elle semble se déplacer et se réorienter. Le point de départ pour ces peintures a servi un dessin du fils de l'artiste qui avait à l'époque deux ans.



2009-2014

It has to suit me (2014)

As a matter of fact (2013)

Les peintures «As a Matter of Fact» datent d'août 2012 à avril 2013. Ce sont des peintures simples, conceptuelles, bi-colores. Leur contraste faible nécessite un regard attentif et prolongé. Ces peintures évoluent selon l'éclairage. Une contruction métallique fragile et au bord du déséquilibre domine ces compositions.

Wasteland (2011)

Les œuvres de la série "Wasteland" (août à décembre 2011) montrent des illusions spatiales en forme de cubes de métal déformés. Une moitié de l'image est obscurcie par une surface noir et l'observateur devine sous cette masse la continuité de la composition.

Not One Less (2010-2011)

La série «Not One Less» (2010-2011) est composée de planches bicolores (bleu-vert, argenté) qui sont partiellement masqués par de massives barres verticales noirs. Une fine bande coloriée, mais dominée par du bleu crée de la profondeur. Une construction métallique encombrante se défend pour garder son espace et elle crée des tensions dans la composition. Selon l'éclairage, des couches sous-jacentes deviennent visibles.

Opportunity to Fail (2010-2011)

Le diptyque «Opportunity to Fail» date de juin 2010-février 2011.

Wide Angles (2009-2010)

La série "Wide Angles" date de 2010. Il s'agit de petits formats, sur toile ou sur bois, ce sont des diptyques. Les travaux consistent de très peu de couleurs: bleu, argent et blanc. Les travaux se concentrent sur les structures et l'éclairage. Ont été utilisé (outre de la peinture à l'huile avec une surface texturée) les couleurs de l'industrie de la vie quotidienne dans la ville: couleur métallique, peinture de marquage routier, sable et additifs réflectants. Les images sont dominés de formes simples en équilibre, des constructions un peu fragiles, et des plateaux de métal dans un champ monochromatique. La richesse est dans ce qui n'est presque par perceptible, seulement un spectateur attentif pourra en bénéficier.

Transmission (2009)

Les grand formats de la série "Transmission (la main de Séfora)" ont été crées en 2009. Il s'agit d'un travail très conceptuel avec une palette de couleur très réduite et une structuration de la matière coloré grise, monochrome mais complexe. Une construction de couleur argentée d'apparence abstraite dominant le centre est ajusté par rapport à la composition. Tout est nivellé et l'equilibré, mais fragile et incertain.
Dédicaces : dédiées à Séfora

Strange Behaviour (2009)

Cet ensemble de peintures date de mars à septembre 2009. Il s'agit de cryptochromies, c'est à dire de peintures qui contiennent des couleurs qui semblent à première vue absentes, invisibles, cachés. La gamme des couleurs de ces peintures semble très limité. Les peintures sont dominés par une couleur grise structuré et des surfaces géométriques en couleur à partir de poudre métallique. La structuration de la surface fait penser à des images derrière une voile. Des éléments figuratifs apparaissent partiellements et dépendent de l'angle de l'éclairage et la qualité de la lumière. Les formats de cette série sont très variés, du très petit à des polyptyques.


2007-2008

Once you get there (Uppsala, Stockholm, 2008-2009)

La série "Once you get there" a été entrepris à Stockholm durant l'été 2008 et à été achevé en janvier 2009. Il s'agit de cinq variations/compositions issues d'impressions de Bromaplan à Stockholm.

Champs de Vision (2008)

Le grand diptyque «Champs de Vision» date de 2008 et est composé de deux toiles de formats identiques avec un interstice de deux centimètres. L'oeuvre est dominé par une composition très construite et thématise des questions d'une projection cinématographique, sa nature et sa perception.

Permafrost (2007-2008)

Le grand diptyque de deux formats différents "Permafrost" date de 2007 et a été crée à Paris. Il s'agit d'un diptyque avec un interstice. Ce sont des toiles très claires et avec un important travail sur la matière.


2001-2006

Winner's Curse

La peinture « Winner's Curse » interroge notre manière de voir. Une composition qui semble équilibrée laisse à voir une bande claire entre deux surfaces de bandes noires épaisses et de qualité inégales. Ces zones de matières noires semblent menacer, envahir, absorber une construction qui se trouve désormais coincée, écrasée, cachée. La richesse de la matière se dévoile peu à peu selon la lumière de l’espace où se trouve l’œuvre... éclairages artificielles, lumières de différents moments de la journée. Comme toujours chez Tristan Rain la peinture semble évoluer à l'infini. C'est une expérience visuelle à longue terme qui a fait ses preuves.
La peinture date de 2010 mais semble être une réponse concluante à la série "Caligari Stairs" de début 2006.

Caligari Stairs (2005-2006)

La série "Dead End (Caligari Stairs)" date du début de l’année 2006 et a été créée à Paris. Alors que l'espace avait presque entièrement disparu dans les peintures de la série "Probabilités", il réapparaît dans celles de la série "Dead End (Caligari Stairs)" sous la forme de marches. La perspective et les repères contradictoires perturbent le regard du spectateur et rendent difficile son orientation dans ces tableaux. Ici et là l'être humain semble reprendre ses droits.

About Beauty (Berlin, 2005)

L’ensemble des oeuvres de la série «About Beauty» se compose de peintures de formats classiques 146x89cm et 130x81cm. Ces œuvres ont été réalisées entre l’automne 2004 et le printemps 2006. Il s’agit d’une peinture pure sur le point de basculer vers l'abstraction. Des superpositions et des formes qui s'interpénètrent marquent ces œuvres et entrent comme constructions angulaires dans des champs de couleurs (colorfields) d’un vert militaire. Ces surfaces semblent monochromes et appliquées d’une manière quasi industrielle. C’est sous un regard plus attentif et selon la lumière qu’apparaissent des structures filigranes, des enrichissements matériels, des couches inférieures, des égratignures et des écorchures. Des surfaces planes et lisses d’une couleur gris-noir barrent, transpercent et cachent des constructions complexes mais évidentes, vues de loin. Elles compliquent la lecture des caractéristiques de la figure humaine.

Triptyques pour l'Iraq (2005)

Les deux triptyques de la série "Triptyques pour l’Iraq" (2003-2005) sont réalisées dans un format 3 x 65 x 100 cm avec des interstices de 2 cm. Il y domine de grandes surfaces vides et des bandes noires portant, au-dessous, des traces de «quelque chose» d’un «subconscient» dont la perception dépend de la seule orientation de la lumière. La figure présente dans chaque toile est écrasée par cette surface vide et ainsi poussée vers la périphérie du tableau.

Lebenswinkel (Basel, 2004)

Dans l'oeuvre LEBENSWINKEL (littéralement "recoin de la vie") il s'agit d'une peinture dans laquelle mes logiques de composition ont été poussées assez loin : le centre de gravité et d'action est decentralisé à l'extrême. Il se trouve à l'extrémité de l'oeuvre, voire même en dehors de l'extrait du champ de vision qu'est la toile. Cela signifie-t-il que cet extrait soit "mal chosi"? Ce polyptyque est la conséquence des séries "Probabilités" (2001-2004) et "Berliner Fenster" (2003-2004). Il a été crée en 2004 à Paris et à Basel. L'oeuvre se compose de neuf panneaux alignés au format 146 x 89 cm chacun, avec huit interstices de 2 cm entre chaque. Le format total est de 146 cm (hauteur) sur 817 cm (largeur). Les panneaux de ce polyptyque ne doivent pas être simplement perçus comme des œuvres relativement autonomes, se répondant à distance : on peut en effet se risquer à imaginer l’ensemble comme un panneau unique, dans lequel l’auteur aurait inclus de minces bandes rectangulaires, constituées non pas de peinture ni même de toile nue, mais de vide. Ces fragments de vide n’empêchent pas la circulation de formes et de matière entre les panneaux. Dans le polyptyque LEBENSWINKEL nous surprenons le débordement d’un panneau à l’autre, de zones nettement caractérisées par leur couleur, leur texture ou leur épaisseur. Un débordement qui n’est parfois qu’une mince frange introduisant une dérangeante dissymétrie dans la composition, et nous privant ainsi, très délibérément, de l’équilibre traditionnel du triptyque/polyptyque. C’est une vision fragmentaire, discontinue, lacunaire qui est mise en œuvre. LEBENSWINKEL pose la question de notre perception incomplète du monde, de notre réactivité et de notre capacité à garder un oeil critique dans un environnement surchargé d'informations.

Berliner Fenster (Berlin, 2003-2004)

Les oeuvres "Berliner Fenster" ont été créées en 2003 et 2004 à Berlin et Paris et sont issues d'études antérieures commencés à Berlin. Au départ, cela aurait dû donner un ensemble de photographies stéréoscopiques pour lequel a été effectué un certain nombre d'études (dessins et photos) sur les principales places de Berlin, si riches historiquement, et si importantes sur le plan urbanistique que sont les Alexanderplatz, Mehringplatz (anciennement Belle Alliance-Platz), Pariserplatz et Potsdamerplatz. Le projet photographique n'ayant pas abouti (l'appareil stéréoscopique n'est jamais arrivé), ces travaux préparatifs ont conduit au développement de peintures en forme de diptyques. Elles ont des caractères très différents, conformes aux réalités des places de Berlin.

Probabilités (2001-2004)

La série de peintures "Probabilités" est composé de peintures de format 146x89cm. Ces peintures ont été réalisées entre 2002 et 2004. La recherche esthétique prédomine, mais aussi des réflexions concernant notre perception. Ces peintures posent la question de notre capacité de réaction face aux exigences de notre environnement complexe, et face à l'inconnu.

Torse lent (2002)

Le petit ensemble d'œuvres "Torse lent" a été executé entre printemps et été 2002. Il s'agit de diptyques de format 2x177x27cm chacun. Le travail à partir d'un torse antique au Musée du Louvre est à l'origine d'un ensemble très homogène et austère, d'un expressionnisme froid et contraignant.

Dialogues (2001-2002)

La série "Dialogues" date de l'automne 2001 à l'été 2002. Ces neuf peintures sont composées de deux éléments de format 177x27 cm chacun. Partant d'esquisses de danse contemporaine (Carolyn Carlson, Mathilde Monnier, Regine Chopinot, Jiri Kilian, etc.), la recherche portée sur la volonté de réduire la figure humaine à des signes anatomiques schématisés. L'expressionnisme côtoie ici le symbole et le pictogramme. L'érotisme est-il encore possible à la frontière du reconnaissable?


1996-2002

K (2001-2002)

La série "K" est en cours d'élaboration ne se compose jusque-là que d'un petit nombre de toiles. Elle regroupe des triptyques de format horizontal. Contrairement aux autres polyptyques, les éléments sont accrochés les uns au-dessus des autres. Ces œuvres sont la confrontation d'un principe de composition baroque, traditionnellement en trois niveaux, avec la forte verticalité qui prédomine dans mes œuvres. La "Série K" part d'idées musicaux. La totalité des études a été effectué lors de séjours à Napoli et à Prague. La "Série K" fait le lien entre la réflexion sur le processus de la perception qui marque "Visions/Agitations" et les questionnements historiques et culturels qui dominent la série "Fragments". Il y est toujours question de la perception humaine, forcément sélective et incomplète.

Fragments/Antiquité (2001-2002)

"Plus beau que quelque chose de beau est la ruine de quelque chose de beau." Auguste Rodin "Fragments", série d'une vingtaine de polyptyques (2001-2002), se réfère à des œuvres d'art de l'antiquité grecque et romaine, à des sculptures indiennes de style Maurya et Gupta, ainsi qu'à des fresques du Moyen-âge tardif européen. Il s'agit de sculptures ou de fresques partiellement détruites dont des détails ont été agrandis et déformés jusqu'aux limites d'une figuration indéfinissable, puis travaillés avec des moyens picturaux comme la superposition, recouverts, ou par frottage.

Etats des lieux (2000-2001)

La série "Etats des lieux" a été exécuté durant les années 2000 à 2001. Il s'agit de peintures composées en un, deux ou trois éléments. C'est une sorte d'inventaire de motifs trouvés, de traces et de symboles négligés de la culture et de la civilisation humaine. Des blessures de la ville ou de la matière. « Terrain vague » ou « Chiffres venus de Chine » sont des exemples avec des titres parlants.

Visions/Agitations (1999-2002)

La série "Visions/Agitations" se compose de 14 polyptyques qui ont été executés dans les années 1999 à 2002, principalement dans l'atelier Ermitage à Paris. Le cycle reflète le dépassement de la perception humaine par un monde de plus en plus complexe et confus, qui tente l'homme à s'accrocher à ses préjugés et à déformer la réalité selon ses besoins et ses peurs.

Anges Vides (1999-2000)

Le cycle de douze peintures "Anges vides" est apparu entre 1999 et 2001. Il a été élaboré essentiellement à partir d'esquisses réalisées en 1999 à Barcelone. Il intègre l'esthétique la peinture allemande des années 1980.

Images sédimentaires (1999)

De la série "Images sédimentaires" (1999) survivent six peintures. Son exécution a été précédée d'une œuvre photographique "Sédiments" composée de 35 éléments. Dans les deux cas, des plans et des photographies de fouilles archéologiques en Iraq ont servi de base. Des grilles géométriques de fouilles superposent les structures urbaines, qui ont poussé de manière organique, dont les restes émergent de terre, laissant deviner ce qui a disparu. Des villes se superposent par couches, qui se contredisent partiellement; les besoins urbains diffèrent selon l'époque d’occupation. De manière inattendue, des parallèles visuels se présentent entre les photographies aériennes de ces sites et des tablettes cunéiformes dégradées issues des mêmes régions. La Guerre du Golf et ses lourdes conséquences ajoutent une nouvelle destruction aux ruines des civilisations de Mésopotamie.

Rituels (1998-2000)

Le travail du cycle "Rituels" interroge quelques réflexes humains quotidiens et a débuté en automne 1998 pour s'achever au printemps de l'année 2000. Il se compose de peintures d'un ou deux éléments. L’observation que l'homme actuel si entouré des fruits de son progrès technologique, saturé d'informations, garde les comportements, les réflexes et les rituels quotidiens dont il a hérité de sa plus ancienne préhistoire, m'a fasciné.

Rapports humains (1996-2000)

Le cycle "Rapports humains" se compose de 40 tableaux exécutés entre 1996 et 2000 dans les Ateliers Bastille au-dessus des toits de la ville, et à Asnières, site important de création de Vincent van Gogh un siècle plus tôt. Les thèmes qui prédominent dans cette série sont la figure humaine contemporaine et ses rapports avec son vis-à-vis anonyme si ce n'est pas aliéné dans la ville. Ce cycle reflète une recherche sur la complexité et la profondeur de la solitude, entre désir cette de rapprochement et paralysie. Il ya des images d'une grande présence. De nombreux matériaux de la vie quotidienne, tels que le verre, le papier journal, papier hygiénique, du sable, la poudre de métal, de cheveux humains ont été utilisés dans la matière colorée.

Espace de Jouissance (1997-1998)

La série de peintures "Espace de Jouissance (Le corps érotique)" a été développée à partir d'une base photographique, spécialement conçue pour cette série. Il s'agit de photographies de détails de couples faisant l'amour. Ces mises-en-scènes artificielles de l'activité la plus fondamentale pour l'être humain ont été agrandies jusqu'au bord de l'abstraction et ont été placées dans des espaces avec lesquels ils semblent être sans rapport, déconnectés, appartenant à un autre monde. La série date de 1997 et 1998. Le projet n'a jamais atteint l'ampleur prévue et a même été ultérieurement réduit.

Double-Portraits (1996-1998)

"Double-Portraits" est le premier grand cycle de peintures. Il se compose de plus de 30 toiles exécutées entre 1995 et 1997, principalement dans l'atelier Bastille à Paris. La recherche porte sur la représentation de la dualité de l'homme, sur la confrontation entre des "personnalités" souvent opposées et incompatibles présentes chez la même personne. Visuellement, cette dualité apparaît par une confrontation entre les éléments architecturaux rigides d'un environnement urbanisé et une figure multiple qui s'y trouve emprisonnée.

Double-Portraits (Pastels, 1996-1998)

"Double-Portraits" est le premier grand cycle de peintures. Il se compose de plus de 20 toiles exécutées entre 1995 et 1997, principalement dans l'atelier Bastille à Paris. La recherche porte sur la représentation de la dualité de l'homme, sur la confrontation entre des "personnalités" souvent opposées et incompatibles présentes chez la même personne. Dans un contexte de contraintes sociales, l’aliénation et la schizophrénie en résultent. Visuellement, cette dualité apparaît par une confrontation entre les éléments architecturaux rigides d'un environnement urbanisé et une figure multiple qui s'y trouve emprisonnée.


1993-1995 (Oeuvres de Jeunesse)

Portraits latents (1995)

Ces petits formats sont complètement noirs. En changeant l'éclairage des portriats latents deviennent visibles.

Os (Pastels, 1995)

Les pastels «Os» ont été créés dans 11ème arrondissement de Paris en 1995, lorsque l'artiste a eu son studio près du célèbre cimetière parisien, Père Lachaise. De longues promenades dans ce cimetière ont certainement influencé les travaux. Au cours de cette période, Tristan Rain s'intéressait intensément pour des collections scientifiques et des Cabinets de Curiosités, ainsi que les chefs-d'œuvre de Pastel du Baroque et du Rococo, et jusque Degas.

Schlaf-Traum-Tod (1993-1995)

Nachtlandschaften (1993)

Polyptyques de format différents. Ces oeuvres sont perdus.



Divers peintures (1993-2016)

Divers peintures (1993-2016)

Des œuvres aussi « coloriés » comme « Alpine Landscape » sont rares dans l’œuvre de Tristan Rain. La peinture impressionne par son harmonie chromatique et sa richesse de formes dans une composition très savamment dosée. Le jeu entre planéité et profondeur, antre matières structurés et voiles transparentes donne une note de fraîcheur. C'est une toile qui offre le plaisir d'une découverte progressive, comme un randonneur le spéctateur peut partir à la découverte.
Le travail de contrastes et de formes angulaires, de richesses matérielle et de couleurs métalliques se dévoile peu à peu selon la lumière de l’espace où se trouve l’œuvre... éclairages artificielles, lumières de différents moments de la journée.
Le sujet du paysage alpin revient de temps en temps dans l’œuvre de Tristan Rain et témoigne du goût inné pour la haute montagne de cet artiste suisse.